vendredi 27 février 2015

Aurore

Quelle raison m'oblige à t'écrire?

Sûrement la réponse tu l'as aussi emportée
ce matin de coïncidences et récidives;
sûrement elle est en orbitant perdue
dans la nébuleuse planétaire
de mes sentiments;
sûrement tu n'avais pas de réponse,
c'est pour ça que tu es parti
avec le regard d'un glaçon
avec la voix givrée;
sûrement tu as pensé la réponse
plus de claire à chaque pas
auquel tu faisais trembler la terre.

Sûremente la réponse seulement je la sais
et c'est pour ça que tu as paradoxalement
laissé la porte ouverte,
c'est pour ça que tu m'as laissé continuer la conversation
avec l'aurore de froide respiration
tandis que je te vois en ta fuite matinale;
sûrement la réponse l'a ce stylo
ce cahier
qui s'offraient timide à côté de la porte
que métaphoriquement tu m'as obligé à fermer après toi.

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