mardi 26 avril 2016

Nuit blanche

Nuit blanche I


Nuit et folie
cocaïne dans mon corps.
Une joie amère,
rire solitaire
une histoire répétée et reflétée.
Elle dénonce, habitue, renonce.
-La plus difficile marque-
-Bonheur de posséder-
-Liberté infranchissable-
Et mon estomac paie la compte.

Noir ou blanc.

J'ai été sobre,
j'ai été, je n'ai pas été.
Maintenant j'essaie
une autre sortie verte
pour arrêter l'impact
de mon cœur en piqûre.
Je voudrais ne pas le savoir
je me contente avec cela.

La drogue et moi.

En accrochant les mandibules,
au milliard des nouveaux
numéros de téléphone.
Une main mordillée.
Entre vieux et nouveaux
le commencé se mélange.
Avec envies à deux heures
avec envies à sept heures
avec envies.
En voltigeant
comme une mite noyée dans rouille.

Nuit blanche II


Je pourrai bien d'accuser
aux rythmes alcooliques
de la nuit blanche.
Certain c'est que
réel ou non
il a succédé égal de graduel
aux précédentes fois.
Actuellement, la situation est inquiétante,
il existe dans les plis cérébraux
une promesse calme
un quelque chose d'impérissable,
un symbole affiché
entre mes hémisphères.

Les orages noirâtres du paysage,
ils sont ouverts en spirale
en tournant ton visage
est apparu
dans les doigts de la montre.
Ils sont réunis dans mes atomes
les morceaux restants de l'espace.

Je ne trouve pas de raisons
pour éviter parler de toi
de la même façon
je remarque des différences infimes
au milieu de claires trances.
Parce que, je tiens l'âme
dépendante à toute sensation
que comprime les murs
de ma poitrine en asthme.

Ce sont des minutes tordues
avec milliers de motifs
en poussant t'embrasser.
Je file idées d'aluminium
sur le métier à tisser de ma bicéphale
je vais en coulant
dans le sable mouvant, tes fluides.
Je mourrais sept fois par jour
seulement pour entendre cet orchestre.


"Nuit étoilée" Van Gogh

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