mercredi 18 mai 2016

Catastяoïka

Publié à Antofagasta, Chili

2015


I. Catastяoïka I

Quand mon esprit est nul
je prends des cheveux
de l'oreiller,
je me sens répandu,
détendu
sur le château prononcé.

La tachycardie engourdit
le pouls de mes doigts,
se ferme autour de moi
la boîte, la cage de statique.

L'immobilité de mon corps
ne me permet pas
continuer de me pourrir
en documentaires,
en tous les mots que je veux savoir.

Je n'oublie pas encore le cadavre
parce que le cadavre c'est moi.
Je ne veux pas de jumelles,
une longue-vue, un microscope
carbone quatorze, des rayons X
des dictionnaires.

Bouillon de culture de mensonges
des vérités, des raisons,
des questions
le chaos.


II. Une légère douleur

Une légère douleur sous mes côtes
me fait déplacer jusqu'à la fin
des manières multiples.

Il me fait arrêter
dans le pendule sur lequel
prendent les espaces.
Écrire d'une mauvais forme,
exagérer la calligraphie
comme une lettre taillée
en feuilles.

Une légère douleur
et ton incessant "clack" sous mes côtes
me fait déplacer jusqu'à la fin
des manières multiples.

Il me fait frapper
le visage contre le cristal
de l'insectarium.
Sentir le poid de l'espace,
réunir des idées sur toi
comme un baiser télépathiques
en bormbardant les nuages.

Une légère douleur
ton incessant "clack"
et le poids de l'espace sous mes côtes
me fait déplacer jusqu'à la fin
des manières multiples.

Il me fait haïr
pour désirer les choses
les plus abstraites.
Trembler la raison,
et transfomer mes sommeils
en tremplis du temps
où rebondissent tes sourires.


III. Je ne peux pas t'écrire un poème

Cette nuit je lui ai tourné tout.
J'ai conclu:
Je dois ordonner mes intentions
-Je veux t'écrire un poème-

Je sens faible
le fil attaché
à mon petit doigt.
Et je gommes des lignes
et je coupe des vers
et je triture toute forme possible
de tomber en amour.

Je ne peux pas.

Qu'est-ce qui passe dans ta tête?
Est-il si horrible le cauchemar?
Et alors, dans mon egoïste
façon d'aimer
je mal suppose quelque chose
relatif à moi.

Ainsi, tu commences me manquer,
à penser des montagnes
penser la distance
les abîmes.

Et à penser que je ne peux pas.

C'est déjà cassé quelque chose
dans ce château.
Peut-être j'ai mordu une porte
ou j'ai laissé un cigare allumé,
peut-être je salis beaucoup
ou t'ont incommodé
mes pieds glacés.

Sera-t-il joli
dire qu'il n'a pas resulté?
Si peu du monde savons-nous?
Et c'est vrai
il sera mon poids morts.

Je veux t'écrire un poème,
mais mon cœur pompe
des aiguilles
á tes grandes mains
qui partent dans les nuages.
Je voulais t'écrire quelque chose
pour chasser
au charpentier de ton crâne
au ver de ton bonheur.

Qu'est-ce qu'est
scrutin et raison?
Est-il si lourd ton corps
dans le matin?
Et c'est vrai
il serait temps perdu.

Je voulais t'écrire un poème
des lumières blanches
et des fruits rouges,
ceux-là qui tu aimes.
Mais mes tornades de fumée
serpentent en formant des ombres
qui nouent mes doigts.

Ansi, se dérangent mes intentions
se dérange ma certitude
les lettres
les visions.

C'est déjà cassé quelque chose
dans ce château.
Peut-être avec un baiser
je te réjouis
ou t'embrasser le cou.
Peut-être nous enivrer pour toi
ou te souffler un conte.

Je ne veux pas
glisser sur la mare
de ma sueur.
Je ne veux pas
m'obstiner
à t'écrire.
Je ne veux pas
seulement être ici
tranquille
et sans poème.


IV. Cauchemar éternel

Je tombe encore
dans la maladie libre
du subconscient.
C'est un monde
que je ne contrôle pas,
un univers sans loi.

L'orage de mes sommeils
n'a pas un arc-en-ciel,
le tourbillon de pensées
vagabonde pour les nuits.

Je me réveille
en transpirant des larmes
qui pleurent la mort
du soleil.
Je me lève
dans la nuit marée
de sueur cognitive.

Mais le voyage onirique
ne finit pas,
seulement
c'est interrompu
dans chaque oreiller.
Il aterrit sur le pore overt
de chaque cheveu
que j'arrache,
nerveux et brave
Je repose ma tête
sur le lit somnifère.


V. Je me suis réveillé

Je me suis réveillé crucifié
au maneau de ma fenêtre
cérémoniel
en habillant étiquette,
avec ma meilleur linceul.
En contemplant
de dos à la lune
des restes rigides.

Des restes,
amers, pourris
toxicomanes.
Des vomissements
des lugubres possessions.

Je vois entre des yeux brumeux,
ce que est resté de moi,
ce que aucun démon
a voulu emporter à l'enfer.
Des déchets accumulés
par l'exorcisme chronique.
Bien sûr,
je souffre des exorcismes.
Je souffrait, je me corrige,
puisque enfin
je me suis fatigué
d'accoucher démons.

Je me suis réveillé crucifié
au maneau de ma fenêtre.
Je me suis réveillé
après d'avoir fermé les yeux,
endormi.
Je me suis réveillé
en moquant libre de moi,
crucifié à l'uterus du silence
mais je me suis réveillé.


VI. Le Marat pauvre

Je suis en écrivant
dans une bagnoire d'eau chaud,
comme le Marat pavre du XXI siècle
en attendant le même dénouement.

En attendant que tu viens me tuer
comme tu as dû le jour
lequel j'ai voulu le faire avec toi.
Logiquement je ne fume pas d'opium
ja'i fumé de la marijuana
des inconnus ingrédients.

Comme le rat provincial
dans son égout périphérique.
Comme la merde barbotée
dans sa désharmonique foire.

Quatre jours sans voir personne
et doivent me faire compagnie:
Une chatte et un bataillon des cigars.

Je me dégonfle à travers des pores ouverts,
je me dégonfle
avec l'unique intentions de jamais m'enfler.

Comme le Marat pauvre
je étale des feuilles dans la maison
en créant le musée de mes cauchemars.
Je souffle dioxyde et des monoxydes
aussi quelque chose de vapeur
un air qu'il connâit de la morte.

Je gaspille mon temps
en lisant les phrases que léviten partout,
je pense à ma défense
quand je serai accusé par négligence
devant le tribunal des poètes.
Quel difficile il a été de vivre à la fin du calendrier maya!

Je pense à la fin de l'année
à la fin du jour, de chaque supernova
je pense aux ondes produites
pour le palpiter de mon corps
et des trous de ver.
Je pense, sans mourir.


VII. Déprimante vangeance endogène

Je m'éparpille comme un ombre
dans les viscères de l'obscurité.
Le chaos déjá habitué à ma présence
dessine des sillons dans mon visage
projetés vers le bas
et je paie tristesse
aux vallées phosphorescentes.

Extremités qui se traînant
entre des feuilles mortes
en cadavres secs.
En tuant mes pleurs hystériques
pour couper l'écho de rien.

J'emporte des jours sans dormir
en faisant semblant d'être dormi.
Je crie parfois
je blesse le silence
et ses stalagmites en crystal.
En dessinant sur le mur
une ligne sans fin.

Je pénètre mon corps
avec fumée toxique.
Je tombe en piqué
transmuté en vol.

Je me mets des morceaux corrosifs
j'écris des gribouillages de charbon.
Je n'ai pas de clés
je dois laisser la porte entreouverte
après de sortir.
Je rapelle ton souvenir en se suicidant
dans la solitude.

J'écris clandestin
à la lumière que j'arrive recevoir.
Je bois mes mots en cassant
la réhabilitation.
Des phonèmes orthopédiques
dépouillés de son.

J'ai une vie tissée à moitié
et un secret déclassé.
J'ai une vie coupée
de tant battre
et un cœur analphabète,
j'ai une vie pour détruire
et un lecteur pour assassiner.


VIII. Catastяoïka II

Comment peux-je expliquer ce que je sens avec simples mots?

N'existe pas un mot dans aucune langue qui contient des paroles pour sentiments si intenses, erosifs et fugaces. Comme des mouettes en plongeant pour obtenir un poisson, tout de suit elles continuent en volant sèches, mais avec le froid dans ses os.
Ils sont comme des violons dans une chanson de rock, inconfortablement parfaits.
Comme des cloches d'une cathédrale.

J'ai des larmes mesurées, mais pas pour honte (ou orgueil), ils abîmeraient mes pensées, en les transformant en quelque chose triste, alors, il aurait un nom mon sentir, ne seraient pas déjà des ondes de la mer qui ne sont pas arrivées à devenir vagues. Ne serait pas comme la stupeur après d'avoir couvert après une douche glacée. Ne serait pas déjà comme le vol coordonné de deux colombes. Seulement tristesse, vacuité, depression, les mêmes mots manipulé par poètes et des écrivains. Le même toujours!

Moi, je ne veux pas cela, je veux mes propres émotions et je les préserverai avec zèle, parce que seulement qui soyez capable de les sentir comprenez de quoi je parle.
Et quand quelqu'un voit une soire claire mais sans soleil, deux oiseaux en volant choréographiquement après de casser la ligne d'altitude zéro, on regardera celles-ci qu'ont voulu avec toutes envies d'être vagues mais elles sont seulement ondes sur un océan immense et mauvais appellé pacifique; alors on saura laquelle est ma commotion et un frisson on unira sans ne nous avoir jamais connus.
Je l'aurai gagné au dictionnaire.

Ne seront pas termes rebondés et sans valeur individuelle, sans avoir plus écrit, tu sauras que je n'ai pas menti. Tu comprendras que la simplicité n'a pas d'espace dans l'étendue de nos sommeils. J'espère que tu réussi comprendre quand restent les larmes et gênent l'angoisse et la résignation, c'est comme si avaient paroles sans voyelles tatoués sur les os, comme un mur rayé avec graffitis.

Dans ces périodes je suis une goutte d'eau douce sur la mer, je ne me sens partie de la daube salée, mais quand tu te laves je peux embrasser ta peau sans être moi.
Quel glaçon sur la mer.

Mes émotions sont comme têtards qui germinent et grandissent dans l'eau stagnante, mais ils agonisent sur une terre âpre, ils me laissent lentement comme un glacier en laissant sillons à travers du temps, ils consomment ma volonté, ils me portent au bord de la terre connue et ils me rendent nu.

Des sentiments plongent sous la mer et ils ne sortent pas, quand je les crois noyés et sans vie, ils émergent lointains où je les ai vus, victorieux et avec un grand poisson, ma grande énergie vitale est portée jusqu'à son nid où petits sentiments attendent avides et affamés une bouchée de ce poisson.
Ainsi, jour à jour milles d'oiseaux irruptent mon océan, tandis que je m'enivre et je bégaie en cherchant declamer avec phonèmes préhistoriques la schizophrénie de mon âme et ses nuances sonores.

Finalment, seulement reste moi, noyé dans une mer d'incertitudes, avec le corps rongé pour les incessantes embuscades de mes pensées diffuses.
Échoué à kilomètres de ce que certain jour j'ai considéré mon foyer de violons et frissons.


IX. Exorcisme poétique

Je suis un cadavre en sortant de la niche
en levant des phalanges,
en poitant le ciel,
conjuguant des gérondifs
comme un vidéo en rétrospective
patinant bandes qui reculent.
En avalant un mensonge,
en mangeant excuses droites
aux manques gauches.

Je suis un phantôme en meïosis
en traversant des rideaux
copulant avec l'étage,
conjuguant des gérondifs
comme un vidéo en rétrospective
mugissant mots qui reculent.
En transpirant une pluie
en fermant des fractures exposées
pour des causes internes.


X. Orages dans le cœur

Cet orage a infecté mon cœur
il s'est glissé entre mes veines
et a poussé
comme une masse critique sur mon visage.
Il a rendu un peu plus grossier
mon apparence en soi lacéré.

Il a démontré le pouvoir
de ma syntômatisation
le besoin ignominieux
de zombiefier mon corps.
Cet orage a répandu innombrales
petites fleurs du lotus
dans mes porosités
et ont poussé
comme les vétustes inconnues du problème.

Cet orage s'agite dans mon cerveau.
Il m'a expulsé demi-inconscient
comme angine pectorale
comme un mal au cœur, vertige.
Comme une trombe en aire
comme une tornade en eau.
À cet orage
j'en fait des jours d'épicentre.
Il a ouvert les portes de mon lit
il a mélange ma tête
verni ma psychose
lustré mon panthéon.

Il a démontré le fiable
de la métamorphose kafkaïenne
le visage que je n'oublierai jamais
de ma mère.
La douleur éternelled'être aimé.
Il a démontré la fragilité
de mon environnement
et la disparition
de mes sens de communication,
je me jette par inertie
sur l'antipode
en dissimulant les évidences
de l'autoboycott.

Cet orage m'a laissé endommagé,
il a transformé mon visage
jusqu'à le faire
paradoxalement extraterrestre.
Il veut me jeter à la vacuité de l'espace
où parfois je peux pleurnicher.
Il a rendu un peu plus chaotiques
les axes de mes peurs
et essayé avec dissimulation
me quitter la peau.

Malgré tout
Moi, j'essaie prétentieusement
de feindre un intérêt
pour les marques du sol.
Ou simplement
il n'est pas logique
qui sois seulement moi.
Malgré tout
Moi, j'essaie de respirer
avec pierres chez la tête
et avec orages dans le œur.


XI. Laisser faire le temps

Le jour est seulement
un sifflement de la nuit.
Comme dans l'espace
comme chez la pupile.
La vie est seulement
le contraire à être dormis.

Et si peut-être et tout à coup
ce tremblement
ne soyez pas déjà passager?
Comme dans la mort
comme dans la memoire.
Peut-être et tout à coup
de rêver
ne soyez pas déjà passager.

Pourquoi pas continuer
en me cassant la tête?
Ou me jeter dans un canon?
Ou pourquoi pas continuer
de feindre que je le sais?
Et si peut-être et tout à coup
ne soyez pas déjà passager?

Alors il faut avoir un "alors".
Comme dans l'asthme
comme dans la musique.
Je faudrait me manger
deux des trois point,

Peut-être l'explosion
ne soyez pas déjà métaphorique.
Peut-être le sang ne coagule pas déjà.
Comme dans la bouche
comme dans la logique.

Je mordrais mes doigts,
c'est égal si est tombée
une météorite
ou si c'était l'art
de me combustioner les poumons.
Je mangerais mes lèvres,
c'est égal si je me quitté
ou si tu m'a laissé.

Le dénouement, le même.
Comme dans l'incendie
comme dans l'oubli.
La gravité, la même.

La vacuité absorberait
la poignée de terre connue,
l'espace que j'ai marée
le monticule de décombres généré
le tacite obstacle que m'a gangrené.
La vacuité sera la même
comme dans la nuit
comme dans le jour.
La vacuité sera de tout
moins passager.


XII. Insectes

Il y a quelque chose
en pourrissant sous le lit,
il y a des millions de petits yeux
en regardant
depuis ses différentes perspectives
l'anarchie bing-bangienne.

Tous témoins de mes incertains horaires,
de mes habits les plus absurdes,
mes TOC (Trouble obsessionnel compulsif).
Très contents de me voir
ils m'ont obligé rester au thé.

Peu à peu commencent à me parler,
d'abord ceux-ci
tout de suit ceux-là
une paire
un million de voix
un million d'yeux
un million de fois
anxieux de se faire écouter.

Logiquement je reste perplexe,
je décide les ignorer, feindre au moins.
Ils crient, racontent mes obsolètes
répètent des mots que j'avais oublié.

Très sûrs de me connaître à la perfection
ils s'aventurent à me persuader
avec fragments de feuilles
que j'ai jettées au sol semiterminées.
Avec des idées brissées,
avec menstruations de la plume.

Je conserve le calme...
Moi, j'ignore l'insectoïde
qui ouvre la porte de ma chambre.
Je baisse la tête
en rassemblent la sang dans le pariétal.

Je recherche une possible explication
peut-être la réponse enfilée de ma mère,
ou le nom scientifique pour l'exemplaire
qui continue en me regardant
un million de fois
avec un million d'yeux
tandis que je le sens.


XIII. Catastяoïka III

D'un bout à l'autre de moi
s'étendent les notes désordonnées
de la façon la plus surréaliste d'habiter.
Et moi, possesseur de l'éspace
ou esclave du même.
Je m'étende timide
entre hurlements et pleurs
moi, je me dépouille primitif
de toute forme de contact.

Dans mon cœur
germent des gros nuages
des vacarmes sont entendues
les battements s'affinent.
Dans mon cœur
les moustiques mangent les parties mortes.

Il me grandit la barbe
et me coûte travail me lever,
s'étendent les incertitudes
de la maximale nullité
et le mepris à tout.
Cette invalidité me glâche
le sang et la bouche.
Ma salive s'épaissit
mes mots s'endurcissent
mes doigts sont choqués.
Je suis perdu.

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