jeudi 4 décembre 2014

Marat pauvre

J'écris dans une bagnoire d'eau chaud, comme le Marat pauvre du vingt-et-unième siècle, qui attends le même dénouement.
En attendant que tu viens me tuer, comme tu l'as dû faire le jour dans lequel j'ai voulu le faire avec toi.
Logiquement, je ne fume pas d'opium, j'ai fumé marijuana des ingrédients inconnus comme le rat provincial dans son égout périphérique. En mouillant la même merde de sa foire desharmonique.
Je traîne quatre jours sans voir d'âme humaine et mes uniques compagnies ils sont: Une chatte, des cigarettes, de l'herbe, et de le rhum. Je n'aime pas les chats.

Je me dégonfle à travers des pores ouverts, je me dégonfle avec l'unique intention intrinsèque de ne pas m'enfler.

Comme Marat pauvre je distribue mes feuilles dans la maison en créant le musée de mes cauchemars oubliés. Je souffle de l'eau et quelques restes du baiser. Un air qu'il connaît seulement de petites doses de mort.

Je gaspille mon temps en lisant les phrases qui flottant partout; je pense à ma défense quand je serai accusé par négligence devant le tribunal des poètes.
Que difficile a été vivre sur le point de la fin du calendrier maya!

Je pense á la fin de l'année, dans la fin du jour, de chaque seconde, je pense aux ondes produites par le bat de mon corps.
Je pense, sans mourir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire